Je n’ai pas assisté à toutes les soirées improvisées de Thomas Parth à la Taverne de Cluny, c’est un regret. Celle de ce mardi 14 juin au soir est dû un peu au hasard. J’ouvre une parenthèse personnelle, avec quelques amis, amis de longues dates, nous organisons un repas tous les trois mois, enfin c’est l’ordre de grandeur, pour parler de la vie, des nouvelles occupations, et d' autres sujets ; je leur ai proposé de se retrouver à la taverne de Cluny. Buveurs de bières, le lieu est accueillant et convivial. Ils ont accepté. Fin de cette parenthèse. Je découvre Alice Noël, quelques écoutes sur sa page MMC ne m’avaient pas convaincus, mais beaucoup d’entre vous le savent, les premiers morceaux déposés sont souvent des maquettes et dans des versions encore en ébauche. Alice Noël n’est pas seulement une chanteuse, elle prend le cajon, et commence à rythmer les standards que reprend Thomas Parth (un pink floyd, je crois) accompagné aussi du bassiste Florent; elle est aussi la pianiste de Sophia Malou.
C’est Alexandra Tan qui va profiter d’un « Stand by me » pour prendre le micro et produire ce joli effet, sa voix bien en place, un timbre toujours posé et agréable, elle règne sur la scène. Je vais me répéter mais c’est une telle évidence, qui se confirme à chacun de ses passages sur scène, c’est un très grand talent Alexandra. J’aime cette manière de chanter, j’aime sa voix, j’aime la voir sur scène. Je reprends. Il y a un nouvel intérêt de voir Alexandra Tan sur ce Stand by me, c’est qu’elle chante sans sa guitare, elle est à l’aise et nous communique beaucoup du plaisir; ce sera sans doute un axe de son développement, une scène accompagnée d'un groupe. Elle nous interprète aussi ses classiques à présent The land et The wishing machine.
Un joli soir, car nous recevons Léna Luce qui nous glisse un Rambuteau (merci à Thomas Parth de s'approprier en quelques secondes les accords pour accompagner Léna), redoutable et magnifique Rambuteau. La force de Léna Luce c’est évidemment sa voix, les mélodies et les paroles de ses chansons, en résumé les 3 éléments constituant une bonne chanson. Que dire à Léna : Ne crains rien sur scène, la scène est à toi. Que vas-tu nous révéler lorsque la confiance sur scène sera là ? Du grand, du très grand, j'en suis certain. Sa collaboration avec DeSieg DeZart est efficace, la dernière maquette Segur, je l’adore déjà.
Alice Noël s’installe, positionne sa guitare et nous interprète Boite de déception, D’un point A au point G, intéressant, et tout cela m’a donné envie de revenir à sa page. En plus Fred (Fred Choukairi) l’adore alors c’est un signe !
Son interprétation des écorchés de Noir Désir est très percutente, peut-être une force que la chanson provoque, et que j'aurai voulu retrouver dans ses propres compositions.
Tony M aussi vient proposer quelques reprises et balance d’une solide voix du Gérald de Palmas : j'étais sur la route et j'en rêve encore Un bon moment, une voix pleine et si je n’ai pas eu le frisson, je peux témoigner que d’autres l’ont eu.
Il y a eu d'autres morceaux, d'autres interprètes, d'autres rencontres, comme Amandine et Inès.
Pour terminer, Thomas Parth est vraiment un super musicien, sa page MMC mérite votre passage et votre soutien, et les sourires entre Thomas Parth et Alexandra Tan plaisantant sur leurs jauges respectives montrent bien que le but de la musique c’est aussi le partage. Je les aime tous les deux, tous les 3 avec Léna Luce, tous les quatre avec Alice Noël… bon j’arrête là avant d'arriver à tous les neuf cent quatre vingt dix neuf etc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire