lundi 31 octobre 2011

Nouvelles des nouvelles étoiles

Un lieu à connaître
Un nouveau mot sur la taverne de Cluny. J’aurai pu depuis le précédent article en faire de nombreux car Thomas Parth invite régulièrement des musiciens et des chanteurs à intervenir aux sessions organisées en semaine (mardi, mercredi) ou en week-end (vendredi et samedi).
 
Chanson, chanson, chanson, musique
Fred Choukairi y est fréquemment aux percus (Cajon), et à l’occasion de son anniversaire, il y a organisé un petit événement, c’était la semaine passée le 22 octobre 2011 : Tibz, Thomas Pradeau, Nathalie Beaton (En concert le 10 novembre au Réservoir), Fred Monneron, Alexandra Tan, Alice Noël.  Je n’ai pu assister à toute la soirée mais les échos des uns et des autres et surtout des clients de cette taverne devenus pour un temps un public réjoui montrent une belle ambiance où les reprises et les jam sessions se sont enchaînées, sans autre volonté que de passer des bons moments ensemble.
Tibz, sa semaine parisienne, des jolis titres posés
C’était la semaine parisienne de Tibz : Jam session à la taverne, studio (enregistrement au studio MMC de l’homme en noir), video de la reprise chantée en duo avec Léna Luce du titre Lola Berlin du groupe Zero,(que l’on peut voir ci-dessous, joliment commenté par MyMajorCompany : "on adore, et vous" , nous aussi nous adorons !). Semaine qui s'achève par une nouvelle soirée taverne le 28 octobre où en quelques morceaux il nous montre une nouvelle fois l’étendu d’un talent qui nous enchante déjà.


La taverne de Cluny, le 28 octobre 2011
Au cours de cette dernière soirée, Alexandra Tan interprète en plus de ses titres quelques reprises comme : Hey soul sister de Train  et Ironic d’Alanis Morisette . Elle nous envoie aussi un ACDC en compagnie de Thomas Parth « Highway to the Hell », jolie assurance d’une artiste douée et que dire de l’halleluja avec Tibz et Thomas Parth : un moment qui reste en mémoire.
Alexandra, Hugues, Thomas Parth, Fred Choukairi, Amandine (IKA)
En aparté Alexandra Tan nous a révélé qu’elle travaille sur une reprise de chanson française, (dès que cette version est disponible nous ajouterons le lien).
Un joli plaisir est d’entendre aussi la voix d’Amandine (Groupe IKA) venue aussi pour cette soirée et nous offre un duo avec Tibz bien agréable. Elle nous propose un "What's up" de 4 non blondes, avec Alexandra Tan en choeur sur les refrains. Elle nous offre aussi une version live de "Drôle de vie". (Ika a atteint les 100k en début d'année, et travaille actuellement à son album).
Tibz, Thomas Parth, Hugues

Voilà,  pour conclure c’est vraiment un bel endroit pour les amoureux de musique à Paris, et un clin d'oeil à cette photo où Thomas Parth et Tibz ont trouvé la solution improvisée pour que Tibz puisse faire sonner son harmonica tout en s'accompagnant de sa guitare.  

C'était sur la reprise de la chanson Heart of gold de Neil Young.  








PS : et c'est aussi un bel endroit pour suivre Thomas Parth qui poursuit sa carrière en laissant MMC derrière lui.
Vous pourrez aussi retrouver Thomas Parth en avant première au concert de Nathalie Beaton au réservoir le 10 novembre 2011. Nous y serons. 

dimanche 16 octobre 2011

Lola Dargenti : la scène bastille

Emouvant  ?
Vous connaissez ce phénomène du film que l’on a vu avec un certain plaisir mais une semaine après il n’en reste presque rien, même  le titre ou la trame de l’histoire ont disparu de notre mémoire. C’était un moment agréable - quoique -  mais il ne laisse pas d’empreinte en vous. Et durant ce retour arrière une pointe de regret surgit lorsque la porte s’ouvre sur ce que d’autres livres, d’autres films ou d’autres rencontres auraient pu transformer en vous, apporter en vous des questions qui vous élèvent.
Le dernier concert de Lola Dargenti est à l’opposé de ces souvenirs qui s’estompent.  Lola Dargenti c’est grand.  Plus de deux semaines après cette scène bastille, je viens déposer quelques mots que j’avais préparés après le spectacle.  Les belles émotions créées par Lola Dargenti durant ce concert restent dans le cœur, dessinant de délicates empreintes qui permettent de transformer des moments vécus depuis, un bel effet.
Le concert de la scène bastille
« Le second album de Lola Dargenti, nous sommes très nombreux à l’attendre : évidemment, il y a déjà tous les producteurs MMC qui ont misés sur sa jauge (Lola Dargenti a atteint les 100K en avril dernier avec 1190 producteurs) mais aussi tous ceux qui ont déjà eu le plaisir de la découvrir en concert.



En me rendant à la Scène Bastille ce soir du 1er octobre 2011, les souvenirs du concert du réservoir du dernier mois de juillet sont étonnamment présents, un concert où Lola Dargenti a montré de si belles qualités. Pourra-t-elle nous surprendre ce soir, apporter plus force et de douceur encore que cette révélation du Réservoir, nous emmener plus haut dans ces états particuliers d’enthousiasme et d’enchantement ? Dès les premières chansons la réponse est oui. Pour notre grand plaisir Lola Dargenti est maîtresse de la scène. Vous avez sans doute en tête la douceur de cette artiste, cette capacité à transmettre de belles émotions, si bien symbolisée par la chanson "dis-moi" ; ce soir Lola Dargenti nous montre que le travail accompli est d’une efficacité formidable.

Lola Dargenti est chez elle
La fragilité, la douceur, la beauté de sa voix, s’enrichissent d’une nature plus mature, avec quelques autres dans la salle, nous sommes non plus sous le charme de l’ange Lola Dargenti, mais sous le talent d’un ange coloré, devenu mi-ange et mi-démon. La tenue de scène, bottes bleues, pantalon noir de cuir moulant soulignant cet effet, comme les arrangements plus variés, entre les parties acoustiques et les parties électro.
Lola Dargenti nous dirige de chansons en chansons, elle est la pilote, la commandant de bord de notre voyage en ces nouveaux mondes.

Le Luca d'Hugo
Les mots échangés entre les chansons sont des touches de couleurs, de joie, comment ne pas sourire aux réponses attendues ou inattendues comme la connaissez vous lorsqu’elle présente Tatoo, une reprise qu’elle propose souvent à ses concerts, c’est une chanson de Jordin Sparks de 2007 que Lola Dargenti aime beaucoup, et naturellement une partie du public le sait désormais et peut réagir, : fou rire assuré…elle donne une autre reprise  avec  Anytime, de Brian McKnight de 1997.
En présentant "Tous Coupables", elle provoque notre connaissance de la langue espagnole , en effet dans cette chanson, un peu à part de son univers mais une chanson forte, dans le refrain, deux phrases sont livrées dans un souffle, je vous les donne ici : Perdon perdon si somos de hielo / perdon perdon no iremos al cielo.
Je n’ai pas noté l’ensemble du set, mais nous avons pu entendre :  Livre Ouvert, Le Malaise, Dis moi, Hugo, Ce tout petit rien, Tatoo, Tous coupables, Droit au but, Début d’histoire, Anytime, Trop bonne trop conne, C’est si difficile.


Je suis peut-être captif de la voix de Lola Dargenti, mais pour ces moments, ces concerts, je veux bien être captivé par le prochain concert.
  Hâte de la revoir sur d'autres scènes

Remercions aussi les musiciens, il s’agit de la même équipe que celle du Réservoir  :

Arthur Camion (bassiste) qui accompagne Lola Dargenti à chacun de ses concerts, j’adore sa manière d’être à ses côtés mais surtout son talent de musicien, présent, efficace, Yoann Kempst (Guitariste), Julien Goepp (Batteur), et évidemment Wendy Milton (Clavier) , homme discret de cette scène, mais son talent se révèle dans les sonorités qu’il produit et qui se marient si bien à la voix de Lola Dargenti.

Autre plaisir de cette soirée, c’est d’avoir revu Nathalie Beaton, qui prépare son album chez MMC, et surtout qui nous offre un concert au Réservoir le 10 novembre 2011. Ne manquez pas ce concert. Thomas Parth en fera la première partie.

Pour conclure : Lola Dargenti est à présent au Canada où elle travaille avec Rick Allison. Souhaitons lui un avenir radieux et pour nous souhaitons que le résultat de cette collaboration nous surprenne et nous montre que leurs talents joints sont riches en partage.

A bientôt...

lundi 3 octobre 2011

Music Expo, une nouvelle scène parisienne pour Lena Luce.


Nouveautés et talents

Cette nouvelle scène parisienne est nouvelle à plusieurs titres. Elle est nouvelle pour les organisateurs de Music« Expo », il s’agit de la première édition de Music Expo à la porte de Versailles, de cet événement qui se veut évidemment le premier d’une longue série.

En tout cas, Nicolas Cailloux, le directeur de Music Expo s’en donne les moyens, le plateau des artistes confirmés permet d’y voir Joyce Jonathan, Anggun,  etc, et je ne peux que les féliciter dans la programmation de la scène découverte et du choix de retenir Léna Luce.

La seconde nouveauté de cette scène, c’est la première de Corvisart sur scène.  Léna Luce chante ce titre avec la certitude et la solidité de son talent, et l’imprévu de la mise en place sur cette scène. C’est un titre fort qui confirme tout le bien à attendre de la collaboration entre Léna Luce et Siegfried. Si un ou deux titres laissent un peu sur leur faim, je pense à Château Rouge, d’autres sont des évidences dans l’équilibre atteint entre l’inattendu, le décalé, la mélodie, la ritournelle. Je songe naturellement à des chansons comme Stalingrad.
La troisième nouveauté de cette scène, c’est que les passages de Léna Luce sur scène sont trop courts,  … quoique ce point n’est pas vraiment nouveau et il n’est pas spécifique à Léna Luce, sensation fréquente quand  un artiste nous embarque, la fin du concert apparait trop brutale, enfin avec Léna luce cette perception est belle et bien présente, la frustration est violente. Siegfried et Léna Luce nous montrent que ce sentiment est partagé et la vraie nouveauté apparait avec la scène annexe qu’ils  annexent. Le showcase unique et joliment réalisé, ce showcase de Léna Luce à Music Expo en ce samedi 1er octobre est une merveille d’émotion. L’installation et l’infrastructure de cette scène annexe pourront évidemment être améliorées pour la seconde édition de Music Expo pour que les nouveaux artistes en bénéficient, car je prends le pari, que Léna Luce, elle, sera retenue dès l’année prochaine pour la Grande Scène.

La quatrième nouveauté provient du public, la présence des tchou-tchous prod amène une densité autour de la scène, attirant regard, photos, videos, et surtout émotions partagées. C’est la première scène parisienne ou autant de tchou-tchous prod sont présents, comme « Adelscott », Aurélie, Dorothée, Julien, Olivier, Quentin, etc. Applaudissements, encouragements pour la Métropolitaine , une des chansons de Léna Luce.

Arrêtons là pour les nouveautés du jour. Saluons les constantes, le talent de Léna Luce, ses musiciens du jour Siegfried et Fred Choukairi.
Une file de dédicace
Avant de reparler du showcase sous la tonnelle, signalons que les organisateurs ont prévu une zone dédicace qui a largement dépassé leurs espérances et peut être fait quelques envieux. Une file d’attente s’est formée et les jolis mots écrits de Léna Luce se sont inscrits sur les flyers de Music Expo, enfin pas toujours, l’un des tchou-tchous a tendu son PC-portable blanc, pour que Léna Luce le décore et inscrive quelques mots (voir la photo ci-dessous milieu droit).

Cet attroupement a attiré les photographes et  service presse présents à Music Expo, et nous devrions voir quelques photos de ces professionnels prochainement.

Une tonnelle, une artiste, un concert

En ce jour de début d’automne, il fait très chaud à Paris, un ciel bleu, limpide, laisse le soleil chauffer la place, un vrai jour de plein été pour saluer Léna Luce et pour que nos yeux soient éblouis autant que nous le sommes par les mélodies offertes. Elle reprend les titres de la scène, Corvisart à nouveau pour le plus grand plaisir des présents, puis Rambuteau.

Léna Luce enchaine alors avec Madeleine, Château Rouge, Alma Marceau (une nouveauté, en fait une chanson ancienne que nous découvrons).
Puis une dernière chanson de Siegfried est proposée, qui sous la voix de Léna Luce prend le titre de Victor Hugo pour finir en douceur, en force et en "i"; un extrait de la Bohème de C.Aznavour est joliment entendu pour clore cette scène.



Un bel événement pour ce 1er octobre 2011.
 
Note : Merci à Tony pour les vidéos, merci à tous les tchou-tchous prods, nous ne pouvions pas tous les citer

Musique : player Alexandra Tan

Musique : player Lena Luce